Les Artisans du Fjord (Sainte-Rose-du-nord) sont spécialisés dans les constructions en bois.
Avant d'entreprendre des travaux sur votre bâtiment, quelques principes de base permettent de mieux préparer votre projet :
Voici des répertoires reconnus : Répertoire de Maisons anciennes du Québec et Répertoires - Conseil des métiers d'art du Québec.
La MRC de la Haute-Côte-Nord subventionne les esquisses réalisées avec le SARP.
Pour limiter les coûts des travaux, il est important d'adopter une méthode préventive en entretenant son bâtiment. Il est recommandé de faire une inspection visuelle annuelle de la toiture, la structure (fondation, façade...), le revêtement (fissures, joints évidés, peinture écaillée...), la plomberie (fuite), les portes et fenêtres (étanchéité, pourriture...), l'écoulement d'eau (pentes de ruissellement et gouttières) ... Dès avril 2026, les municipalités devront adopter un règlement sur l'entretien et l'occupation afin de préserver le cadre bâti des villes.
L'entretien est généralement simple et réalisable soi-même mais il doit être fait périodiquement. Cela comprend des tâches de nettoyage, de sablage, de peinture et de réfections mineures comme :
ATTENTION aux matériaux dits « sans entretien » comme le vinyle ou le pvc qui ont une durée de vie plus courte et ne peuvent pas être réparés, même partiellement, contrairement aux matériaux traditionnels. Sur du long terme ils ne sont ni écologiques, ni économiques.
Lorsque l'entretien ne suffit plus il faut privilégier la restauration au remplacement, à la rénovation. La restauration consiste à réparer ou, en cas de détérioration très avancée, à remplacer avec le souci de rétablir un état antérieur, d'origine ou non. Il est essentiel de cibler d'abord les matériaux les plus vulnérables aux intempéries comme les boiseries extérieurs (portes, fenêtres, éléments ornementaux), les métaux ouvrés (escaliers, balustrades) et les tôleries (corniches). Une réparation rapide sur une partie abîmées ou pourries permet d'éviter une dégradation complète de l'élément et donc un surcoût. Par exemple, un revêtement de planche à clin peut être réparer localement sur les points de pourritures/cassures.
Il faut viser des interventions réversibles, c'est-à-dire des interventions plus ou moins mineures qui n'affectent pas les caractéristiques essentielles d'un bâtiment. Par exemple, le changement des portes et des fenêtres, le remplacement des matériaux de revêtement et de toiture, les travaux de peinture et les réparations mineures sont considérés comme des interventions réversibles, car on peut revenir en arrière sans opérations majeures. En contrepartie, un surhaussement d'un étage ou une modification de la toiture, le déplacement, l'agrandissement et la réduction d'une ouverture ainsi que la suppression d'une galerie ou d'un balcon sont des interventions jugées irréversibles, car elles demandent des travaux majeurs et complexes pour revenir à l'état antérieur.
Il est primordial de conserver les éléments architecturaux traditionnels comme les moulurations et les décorations de rive. Ces éléments caractéristiques de la maison sont uniques et irremplaçables et pourtant ce sont les premiers éléments à disparaître lors des travaux.
La rénovation doit être envisagée uniquement en dernier recours, lorsque l'entretien ou la restauration ne suffisent plus.
La démolition est à éviter, il faut d'abord privilégier la conservation ou le recyclage des matériaux (voir éco-bâtiment ou recyc-québec). La démolition est coûteuse financièrement pour le propriétaire mais aussi pour l'environnement puisque c'est l'industrie qui consomme le plus de ressource au Québec et qui génère 32% des déchets de la province (Bilan de la gestion des matières résiduelles).
Depuis 2023, toutes les municipalités doivent appliquer un règlement de démolition qui encadre et régule les demandes afin de protéger le patrimoine bâti et d'en limiter les impacts négatifs.